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Cosucra finalise un investissement de 35 millions d’euros

L’entreprise Cosucra de Warcoing (Pecq), leader mondial dans le domaine des protéines végétales, vient de clôturer, en deux phases, un investissement de 35 millions d’euros. A terme, l’objectif est d’attaquer le marché américain

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«Nous avons déjà un concurrent qui est en cours d’implantation au Canada. Il est moins risqué d’investir en Europe qu’aux Etats-Unis, raison pour laquelle nous avons développé notre produit ici en Belgique. Avec l’investissement consenti ici à Warcoing, nous avons pris de l’avance en matière de production par rapport à ce concurrent. Dès lors, dans les trois ans, notre futur projet portera sur l’exportation de nos produits aux Etats-unis. Nous n’irons donc pas nous implanter avec une usine là-bas», a expliqué mercredi lors d’une conférence de presse Jacques Crahay, membre du comité de direction.

Lancée en 2013 et inaugurée en juin 2015, la première phase de l’investissement a coûté 15 millions d’euros. Sur un nouveau site, ce projet consistait en la construction d’une seconde ligne de raffinage des protéines de pois (Pisane), d’une troisième ligne de conditionnement et d’une extension des halls de stockage.

La seconde phase visait à remplacer le traitement final de la protéine et son séchage. «Il s’agit du même principe que le séchage du lait. La protéine raffinée est pulvérisée dans un courant d’air très chaud, ce qui maintient ce produit très sensible pour sa future dilution, sans le dénaturer», indique M. Crahay.

Nonante pour cent des pois transformés par Cosucra viennent de France, via l’Escaut. Riche en protéines, le pois trouve désormais sa place dans le secteur de la nutrition. «On intervient dans la composition de produits analogues à la viande. Ainsi, des hamburgers sont produits, avec une texture similaire, 100% purs végétaux, avec la même couleur et le même goût. Aujourd’hui, les consommateurs veulent des produits sans procédés chimiques, ni additifs. Notre entreprise est donc un lien entre l’agriculture et l’alimentation humaine. On va de plus en plus vers une alimentation végétale», poursuit Jacques Crahay.

L’investissement a permis la création de 40 nouveaux emplois, dont la moitié sont des ouvriers. A ce jour, Cosucra occupe quelque 280 personnes. L’entreprise travaille avec plus de 400 fabricants de produits alimentaires qui utilisent ses ingrédients dans plus de 1.500 références dans le monde.

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