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Voix de la terre

Voix de la terre

Ces chers polders…

Voix de la terre En mai, fais ce qu’il te plaît. Il nous a plu, à mon épouse et moi-même, de prendre le bon air dans le Westhoeck, à quelques coups de pédale de la mer du Nord. Je l’avoue avec un peu d’embarras vis-à-vis de ceux qui ont des bêtes et font l’ouvrage tous les jours. Par contre, je le dis plus ostensiblement aux écolos, on n’a même pas pris l’avion pour y aller et là-bas, on a tout fait à bicyclette.
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Engagez-vous, qu’ils disaient…

Nous nous sommes tous engagés un jour ou l’autre dans quelque chose : un club de foot, de marche, de sport, un groupe de soutien et d’écoute, une chorale, un syndicat d’initiative, un groupe « nature », un groupement de producteurs, etc. Certains s’engagent en politique, d’autres à l’armée, en religion, à la Croix-Rouge, à MSF… Il existe mille et une façons de s’engager. Nous-mêmes, agriculteurs, sommes de grands « engagés » dans la multitude de responsabilités qui touchent à notre profession. Et justement, avec le printemps revient l’incontournable et redoutable déclaration de superficie PAC, dans laquelle nous nous engageons à respecter pas mal de normes et règlements !

RT- 38€: la morale de cette histoire!

Décidément la période que nous vivons est des plus déstabilisante. La proposition de la RT de remonter le prix minimum de 28,24 à 38 € – ce qui représente une augmentation de près de 35 % – sonne comme une victoire est une nouvelle très positive pour l’avenir. Oui nous disons bien pour l’avenir parce qu’à court terme et avec les conditions d’instabilité économique actuelle cela pourrait ne pas suffire voire même être hors sujet.

Et maintenant, on fait quoi?

La pandémie de coronavirus nous a donné un petit avant-goût de l’enfer, le sentiment de sentir sur sa nuque le souffle chaud d’un dragon. Sauf que maintenant, ce qui n’était qu’une impression de désastre brûlant est devenu une réalité incandescente, avec la guerre Russie-Ukraine… Le Destin fait fort depuis deux ans, qui nous précipite de Charybde en Scylla, puis du Covid au Moscovite. La loi des séries nous réserve-t-elle d’autres surprises ? Déjà, les prix flambent dans tous les secteurs, et le spectre des pénuries alimentaires déploie ses ailes en grand, prêt à fondre sur les pays pauvres importateurs et à déchiqueter les économies du monde entier. Du cauchemar à l’espoir, de l’espoir au cauchemar les cœurs balancent, et battent au rythme des bonnes et des mauvaises nouvelles. Comment appréhender ce qui nous attend ?

Nous sommes tous ukrainiens…

Comme nous étions Charlie après l’attentat de Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier 2015. On ne comprend pas pourquoi, depuis la nuit des temps, l’homme peut être aussi violent et intolérant avec ses semblables.

Le virus s’en va, le vil Russe s’en vient

Avant -mais c’était avant…-la guerre déclenchée par Poutine, le mot « Ukraine » était indissociablement lié à ses « terres noires » les plus fertiles du monde. Voir ce paradis agricole labouré par les chars russes et rougi par le sang des victimes est un vrai crève-cœur. Les conflits guerriers n’amènent jamais rien de bon : des souffrances incommensurables, des destructions, des pollutions, un gaspillage insensé de ressources et d’énergie, à l’heure où le dérèglement climatique menace l’humanité toute entière.

Le choix des lecteurs

Étranglement

Réputés se plaindre tout le temps, les agriculteurs ont été rejoints dans ce fâcheux comportement par une importante cohorte de consommateurs! En fin de mois, beaucoup tirent de drôles de têtes en découvrant leur compte en banque asséché, persuadés pourtant de ne pas avoir commis de folie. On appelle ce phénomène «inflation», mes bons amis! Comme les Animaux Malades de la Peste, «ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés!» . Parmi les agriculteurs, le renchérissement des engrais et des intrants inquiète beaucoup d'exploitants; chez les particuliers, le coût du gaz et de l'électricité fait des ravages jusque dans la classe hier encore dite «moyenne»!

Les bons choix

C’est le moment, c’est l’instant de réfléchir à son plan de culture ! Février avance bon train, et les champs se réveillent tout doucement à l’appel d’un soleil qui revient aux affaires, après les interminables semaines d’un hiver à la Jacques Brel, « avec un ciel si gris qu’il faut lui pardonner, avec le vent du nord qui vient s’écarteler ». Que va-t-on semer cette année ? Et d’une manière plus large, quelles surprises 2022 nous réserve-t-il ? Été de foins ? Été de grains ? Inondations ou sécheresse ? Marchés agricoles en hausse, ou dégringolade ? Bye bye covid, ou corona come-back ? Guerre ou paix en Ukraine ? Les questions se bousculent dans les têtes, et laissent autant de réponses à deviner…

TVA sur les engrais: de 12% à 6%?

En vue d’aider les consommateurs frappés par l’augmentation du coût du chauffage, par le gaz, par l’électricité, le Ministère des Affaires Économiques propose de réduire la TVA de 21 % à 6 %.

Comme au temps des Mayas…

Avec une contagieuse obstination, l’espèce humaine répète en boucles les mêmes comportements, les mêmes emportements depuis la nuit des temps. Elle a conquis tout l’espace vital de sa planète, puis appris à cultiver la terre voici 10.000 ans à peine. Au fil des siècles se sont développées de brillantes civilisations, disparues les unes après les autres, le plus souvent empêtrées dans des crises majeures causées en grande partie par la mauvaise conduite de leur agriculture. Un reportage consacré aux Mayas (France 5, 27 janvier) m’a beaucoup interpellé, tant leur déclin présente des similitudes effrayantes avec notre époque contemporaine. Vers 900 après JC, l’extraordinaire civilisation Maya s’éteignit au faîte de sa splendeur, en Amérique Centrale. Démographie urbaine galopante, surexploitation des sols, déforestation, changements climatiques, troubles sociaux, conflits intercités…, anéantirent un mode de vie bien rodé en quelques décennies à peine ! Ces causes ne vous rappellent-elles rien ?