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Voir l'offre d'abonnementAu nom des représentants du secteur avicole au sein du Collège des Producteurs et sur base des difficultés vécues par les éleveurs de poules pondeuses biologiques, ledit Collège lance un cri d’alarme.
Le Comité du Lait a publié, voici quelques jours, le rapport de ses activités conduites en 2021. Parmi les nombreuses informations qu’il recèle, on y lit que les éleveurs laitiers ont fait un travail remarquable, comme de coutume. En effet, bien que certains indicateurs accusent un léger recul, le lait wallon demeure d’une excellente qualité, à l’image de ce qui a pu être observé les années précédentes.
Afin de renforcer l’efficacité de sa directive sur les émissions industrielles, la commission prépare une révision qui prévoit d’abaisser le seuil « d’unités de bétail » à partir duquel les installations de porcs et de volailles sont couvertes, et d’ajouter l’élevage bovin dans son champ d’application.
La Wallonie ne recense à l’heure actuelle que 40 pisciculteurs professionnels. Trop peu nombreux pour satisfaire la consommation intérieure, ceux-ci s’inquiètent pour l’avenir de leur filière qui peine à attirer les jeunes, malgré l’attrait croissant des consommateurs pour un poisson élevé et transformé localement.
Avec la crise de la Covid-19 et la guerre en Ukraine, les marchés ont clairement été impactés. Et celui de la viande notamment qui a vu deux grandes tendances se dessiner ! Benoît Cassart, secrétaire général de la Fédération du commerce de bétail et viande, revient sur ces mouvements de fonds qui font évoluer le visage de l’élevage wallon.
En ovins viande, ce printemps 2022 est aussi marqué par des éléments positifs : des cours d’agneaux qui se maintiennent à un niveau élevé, une bonne prolificité des brebis qui ont mis bas en fin d’hiver. Il convient donc de garder le cap malgré la forte augmentation du prix des aliments. Parmi les leviers possibles pour acheter moins d’aliment, alloter les animaux avec les mêmes besoins alimentaires reste la principale source d’économie.
La préoccupation sociétale concernant l’utilisation d’antibiotiques dans la production animale reste une question importante, également pour la Belgian Feed Association (BFA). Ces dernières années, la BFA s’est fortement engagée à réduire l’utilisation d’antibiotiques dans les aliments médicamenteux. En 2021, une réduction de 74 % a été réalisée par rapport à 2011. L’objectif d’une réduction de 75 % d’ici 2024 est ainsi à portée de main.
Les entreprises familiales laitières belge Olympia et néerlandaise Royal A-ware ont annoncé, ce 19 avril, avoir conclu un accord permettant la reprise de la première par la seconde.
Dans le cadre d’un webinaire sur la thématique des antibiotiques organisé par l’Amcra et l’Afsca, Léonard Théron portait sa casquette de vétérinaire pour le compte de l’Union professionnelle vétérinaire. Son objectif du jour : présenter la complexité du tarissement sélectif. « Comme toute stratégie en ferme, cela se réfléchit, se prépare… avant de se lancer avec des filets de sécurité. »
Les bactéries Salmonella et Campylobacter continuent d’afficher des niveaux élevés de résistance aux antibiotiques, que ce soit chez l’homme ou les animaux d’élevage, indiquent le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (Ecdc) et l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) dans leur rapport annuel sur la question.
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