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Voir l'offre d'abonnementDes chirurgiens américains ont réussi à greffer sur un patient humain un cœur issu d’un porc génétiquement modifié, une première mondiale, a annoncé l’école de médecine de l’université du Maryland. L’opération a été menée le 7 janvier et a permis de montrer pour la première fois qu’un cœur d’animal pouvait continuer à fonctionner à l’intérieur d’un humain sans rejet immédiat, a expliqué l’institution dans un communiqué.
Dans le cadre de l’élevage de poulets de chair, la sélection génétique sur la croissance musculaire a conduit à des problèmes de santé liés notamment au surpoids, à l’accumulation de graisse et au stress. Une équipe de l’Inrae a étudié l’intérêt d’ajouter des extraits de pépins de raisin dans l’aliment des poules reproductrices, mères des futurs poulets de chair. Leurs résultats montrent que ce complément améliore l’équilibre du microbiote intestinal des poules, réduit leur production de graisse et améliore la qualité de leurs œufs, ainsi que la croissance et la viabilité des poussins qui en sont issus.
Cela fait des milliers d’années que l’homme et l’animal cohabitent et interagissent dans l’objectif vertueux de nourrir les populations. Une relation qui a pris une tout autre dimension avec le développement exponentiel de l’informatique qui s’est inéluctablement rapprochée de l’élevage pour se mettre à son service.
Si l’agriculture a été de toutes les évolutions technologiques, la massification et la densification des données stockées et partagées dans le « cloud » constituent un enjeu crucial touchant à leur privatisation. Le débat, urgent, est au cœur du secteur de l’élevage de demain.
De nombreux agriculteurs sont à la recherche de davantage d’autonomie alimentaire. Ces témoignages, recueillis auprès de 16 éleveurs, devraient quelque peu faciliter leur démarche.
La France compte 41 foyers de grippe aviaire en élevage, dont un premier en Vendée (Ouest), a annoncé le 4 janvier le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, évoquant une "grande source de préoccupation".
Rouvrir la possibilité d’abattre des animaux à la ferme est une idée qui fait son chemin depuis plusieurs années. Motivée par un gain de bien-être animal, de qualité de la viande ou encore par la raréfaction des abattoirs, cette possibilité est déjà pratiquée dans quelques pays d’Europe.
Les poux rouges constituent un problème difficile et multifactoriel dans les poulaillers de poules pondeuses. Dans le cadre du projet de « Miteprevent » de la DGZ (le pendant de l’Arsia), les chercheurs se sont intéressés à déterminer la meilleure approche. Un bon suivi semble être très important, selon les premiers résultats.
Soigner un troupeau contaminé par la mycoplasmose bovine est très souvent un défi de taille pour l’éleveur et son vétérinaire. Mycoplasma bovis est en effet une bactérie souvent résistante envers de nombreux antibiotiques. Et face aux quelques molécules encore efficaces, elle mute aisément pour mieux résister encore. Le seul recours aux antibiotiques pour la maîtriser n’est pas envisageable, sous peine de voir rapidement se multiplier les résistances et les échecs thérapeutiques. Quant aux vaccins commerciaux, il n’en existe pas à ce jour.
Globalement, 2021 a été marquée par une hausse des coûts de production pour les cultivateurs et les éleveurs. En production végétale, les rendements accusent un net repli tandis que les prix s’affichent à la hausse. Du côté des productions animales, la tendance est plus nuancée : la filière porcine s’enlise alors que les éleveurs bovins et avicoles ont vu les prix progresser.
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