Recevez Le Sillon Belge chaque semaine chez vous et bénéficiez d'un accès à tout le site : Articles, météo et cotations des marchés agricoles
Voir l'offre d'abonnementIl n’a que 28 ans et est déjà le plus grand apiculteur de Belgique… Jef Torfs, originaire d’Aarschot (Brabant flamand) s’occupe en effet de plusieurs centaines de ruches alors qu’il n’en possédait que 40 il y a 5 ans, lorsqu’il s’est lancé dans la production de miel. Le retour du printemps signe donc la reprise d’une période de travail intense aux côtés de ses butineuses.
Endosser sa tenue d’apiculteur, c’est rejoindre un monde où passion de la biodiversité, partage de connaissances et production d’un miel local et de qualité s’entremêlent. Mais tous vous le diront : l’apiculture ne doit pas être réduite à ce portrait bucolique. Car les défis environnementaux et sanitaires qui pèsent sur le secteur sont nombreux et doivent être abordés avec le plus grand sérieux.
La Commission européenne a présenté le 25 mars son plan en 23 actions pour le développement de l’agriculture biologique. Objectif : une couverture de 25 % des surfaces cultivées en 2030.
Les baisses prononcées des collectes française, allemande et néerlandaise ont eu raison de la dynamique connue par l’UE-27 depuis juillet 2019 et de ses 18 mois consécutifs de croissance ininterrompue. La collecte de l’UE-27 a ainsi reculé de presque 1 % en janvier 2021, soit sa plus forte baisse depuis 2 ans.
Chez Beelgium, apiculture rime avec agriculture, notamment car les créateurs de la marque, Mathieu Decoster et Pierre-Antoine Couvreur, sont installés en tant qu’agriculteurs, mais aussi car ils travaillent en partenariat avec le monde agricole. Le miel peut même devenir celui des cultivateurs puisque ce qui intéresse le plus nos deux compères, c’est de produire des abeilles et des produits bien de chez nous.
Chez nos voisins français, une centrale d’achat a été récemment lancée à l’initiative des Coopératives d’utilisation de matériel agricole, « en réaction à la hausse croissante des prix des équipements ».
Réunis le 22 mars à Bruxelles, les Vingt-sept ont exprimé leurs préoccupations quant à l’influence du Pacte vert sur leurs plans stratégiques, de même que leur volonté d’harmoniser la législation sur la protection biologique.
Le Copa-Cogeca dénonce et démonte les arguments « climatiques » des pourfendeurs de la viande conventionnelle.
Les producteurs de lait membres de l’European Milk Board (EMB) exhortent la présidence portugaise du Conseil, les États membres de l’UE et la Commission à mettre à profit une semaine cruciale pour la réforme de la politique agricole commune. « Ancrez des instruments de gestion de crise efficaces et une meilleure position sur le marché dans la pac ! », demandent-ils.
Abonnez-vous à Le Sillon Belge
Voir l’offre d’abonnement